Le Sarthois Stéphane Merrien, responsable de la commission piste des Pays de la Loire depuis le 7 décembre dernier, fait un tour d'horizon de l'activité dans la région.
Quel est votre premier constat concernant la pratique de la piste au sein de la région ?
« Chaque année, il y a environ 40 à 45 épreuves au calendrier régional. Mais seulement 70 % de ces compétitions étaient réellement organisées. Soit la météo n'était pas bonne ou alors il n'y avait pas suffisamment d'engagés. Je me suis aperçu aussi qu'il y avait un effritement régulier des participants sur les épreuves des compétitions de la région Pays de la Loire. Il y a en moyenne 35 à 40 coureurs par compétition. C'est vraiment trop peu. De plus, la majorité des participants appartient aux catégories minimes et cadets. Nous voyons de moins en moins de juniors et seniors sur la piste. »
Comment comptez-vous développer la piste dans la région Pays de la Loire ?
« Nous avons tout d'abord structuré la commission régionale, qui est composée d'une dizaine de personnes. Pour l'aspect sportif, je vais travailler avec Patrice Cossard, le conseiller technique régional. Nous souhaitons attirer les routiers sur la piste. Certains ont déjà fait la démarche comme Gaudin, Coquard ou Boudat. Mais la Fédération Française travaille également dans ce sens puisque depuis cette saison, le challenge national junior comportera une épreuve sur piste qui se déroulera à Lyon le 9 mai. Ce sera la même chose pour tous les clubs inscrits à la coupe de France des Divisions Nationales, puisqu'ils devront obligatoirement participer à une manche piste le 8 juillet à Hyères. Ceci est une volonté de la fédération afin d'attirer les routiers sur la piste mais aussi d'obliger les gros clubs à recruter des pistards. Au sein de la région, nous allons présenter un joli calendrier avec une première compétition le 28 février à Châteaubriant. Et puis nous devons à tout prix organiser de belles épreuves tel le Trophée du Sprint du Mans ou comme celui de Couëron ».
Quel est votre regard sur la piste en France ?
« D'une manière générale, elle se porte plutôt bien sauf peut-être pour les épreuves d'endurance. D'ailleurs durant les Championnats du Monde, le vélodrome de Saint-Quentin était plein tous les jours. C'est un signe, la piste est un spectacle qui attire beaucoup de monde et nous devons faire en sorte que cela se répercute au sein de nos régions ».
Source: www.lemans.maville.com , remerciements à Stéphane Merrien.
